Groupe Biodiversité

Dessine-moi un Petit-Duc

Une histoire par Carry en Transition

Photographie et image : réalisé par Tela Botanica, 2019, Licence CC BY-SA

— Pourquoi as-tu intitulé cet article comme ça ? Qu’est-ce que c’est, un petit-duc ?
— Eh bien, j’ai choisi ce titre car beaucoup de Carryens connaissent le petit-duc sans le savoir. Bien peu pourraient le dessiner… et pourtant, après les fous de Bassan, il pourrait devenir une véritable mascotte pour notre ville !

— Ah bon, tu m’intrigues… je ne connais ni grand ni petit duc.
— En fait, c’est un adorable petit hibou, le plus petit des hiboux. Tu l’as certainement déjà entendu au printemps, au crépuscule : perché dans les grands arbres, il émet ce petit « tuut » flûté et régulier… On pourrait croire à un radar de recul ! Tiens écoute : ici

Le reconnaître et l’observer

— Ah mais oui, je connais ce bruit intrigant ! Alors ça, c’est un hibou ?
— Oui ! Mais on ne l’entend pas toute l’année : c’est un migrateur. Il revient au printemps et repart à l’automne vers l’Afrique du Nord.

— Et on peut le voir ?
— Beaucoup plus difficilement. Le petit-duc est un maître du camouflage. Voilà à quoi il ressemble :

(crédit photo : LPO France)

Il se fond si bien dans l’écorce qu’il est presque invisible. En revanche, on repère plus facilement les petits… parfois même au sol !

— Pourquoi au sol ? Ils quittent déjà le nid ?
— Les petits-ducs n’ont pas de vrai nid : ils s’installent dans une cavité ou la fourche d’un arbre. Rapidement, les jeunes explorent les branches et peuvent tomber. Si tu en trouves un, place-le dans un carton suspendu à une branche, hors de portée des chats. FICHE CONSEIL LPO

Une ville qui abrite des merveilles

— À la Fête de la Nature, mon fils a vu des fous de Bassan et des bébés hirondelles, il était ravi !
— Oui ! Les fous de Bassan nichent depuis plus de 20 ans sur les pontons 3 et 4 du port. C’est exceptionnel en Méditerranée ! On peut les observer facilement du bout du môle.

Quant aux hirondelles, les belles à gorge rousse et longues plumes de queue, elles nichent sous les auvents… comme à la boulangerie du centre, qui accepte de conserver leurs nids.

(crédit photo : Philippe Minard)

— Et il y en a beaucoup, des hirondelles ?
— Hélas non… Les insectes se raréfient et les nids sont parfois détruits. Même problème pour les petits-ducs : s’ils retrouvent leur arbre coupé à leur retour d’Afrique, ils n’ont plus de logement

(crédit photo : Philippe Minard)

Comment les aider ?

— Que pouvons-nous faire ?
— D’abord recenser les nids grâce à l’application de la LPO. Puis favoriser leur installation : nichoirs, plantations mellifères, et surtout laisser pousser un peu la nature !

— Même dans mon jardin ?
— Oui ! La meilleure action, c’est souvent de ne rien faire : laisser pousser les herbes, observer les abeilles, retarder la taille des haies ou la tonte au printemps.

— Et la ville peut faire pareil ?
— Bien sûr ! Des espaces verts « refuges » coûtent souvent moins cher à entretenir. Multiplier les nichoirs, recenser les espèces… et voilà une dynamique pour que Carry devienne :

“Carry-le-Rouet, ville amie des oiseaux” 🐦

Vous souhaitez participer ?

Chèr(e) habitant(e) de Carry, si tu veux :

Recenser des oiseaux
Installer des nichoirs
Semer des fleurs mellifères
Laisser pousser un coin de nature…

💌 Contacte-nous : contact@carryentransition.org
Ensemble, montons ce beau projet pour le printemps prochain !

Nos derniers événements nature

🌿 Fête de la Nature – Une 1ère à Carry-le-Rouet

Le samedi 24 mai, Carry en Transition a organisé sa première Fête de la Nature :

Balades naturalistes (écoute et observation des oiseaux)
Grand quiz nature et ateliers ludiques au Théâtre de Verdure
Participation de plusieurs associations :
LPO, Amis de l’Olive Carryenne, Planète Perles, La Ludothèque de la Côte Bleue…
Soutien logistique des services municipaux